Jean-Marie Ernest Preveraud: Héros de la lutte

contre le crime de Louis Bonaparte  du 2 décembre 1851

 

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Le coup d'état du 2 décembre 1851

 

Le 2 décembre 1851, le Président de la République élu en 1848, Louis Bonaparte, neveu de Napoléon 1er, dissout l'Assemblée nationale.

Il procède également à l'arrestation des députés, ainsi que des principaux chefs politiques et militaires qui lui sont opposés.

 
 

Extrait du livre

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Je ne pouvais moins faire que d'être républicain, car je vivais avec des jeunes hommes ayant vu 1830, que j'entendais causer, raisonner et qui furent comblés de joie lorsque la République fut proclamée en 1848

J'entendais à chaque instant des discussions; je lisais tout ce que je pouvais attraper, et je me formais mon opinion bien à moi, pas toujours semblable à celles que j'entendais émettre.

Lorsque Napoléon Bonaparte fut nommé président de la République, chez nous on pensa qu'on s'en repentirait, qu'il ne manquerait pas de tenter un coup d'Etat et que , si cela arrivait, le devoir des citoyens était traçé par l'article 8 de la constitution: prendre un fusil et défendre au péril de sa vie, la République.

C'est bien ce que je pensais.

De 1849 à 1850, on voyait poindre de gros nuages. Au commencement de 1851, les menaces s'accentuèrent en même temps que les divisions entre républicains.

Les personnages du canton du Donjon, reconnus généralement comme chefs, s'abouchaient avec les républicains de tous les autres cantons, et l'dée de résistance à un coup d'Etat prenait corps.

Les plus ardents, en paroles, étaient les républicains de La Palisse.

Le deux décembre arrive. Le président viole son serment, renverse la constitution.

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